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Grandes cultures Organiser le plan de financement pour passer la crise

Il est toujours possible d’activer des leviers techniques et bancaires.

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« En grandes cultures, la campagne 2016 s’est soldée par des pertes de chiffre d’affaires de 500 €/ha. Chez 10 % de nos adhérents, les besoins sont aujourd’hui de 1 100 €/ha, déplore Stéphane Pelletier, directeur du centre de gestion Cecofiac, à Chambray-lès-Tours (Indre-et-Loire). Certains pourront refinancer l’exploitation et « purger » les dettes en quatre à six ans, en mobilisant chaque année une capacité de remboursement de 100 €/ha. La priorité est de trouver des solutions avant les procédures collectives. »

Réduire toutes les charges

Itinéraires économiques

Pour 2017, lorsque cela est possible, il faudra faire des impasses d’intrants et utiliser ses stocks. Et privilégier l’efficacité de molécules plus anciennes plutôt que les solutions innovantes et plus onéreuses. Pour les charges de mécanisation, de 400-450 €/ha en moyenne dans le département, des marges de progrès doivent être étudiées, souligne le conseiller. Attention aux frais d’entretien et aux pièces de remplacement qui peuvent exploser les budgets. Si les coûts d’utilisation sont supérieurs à l’entreprise, penser au partage ou à la délégation.

Négocier avec la banque

Bien ficeler sa demande

Les banquiers ont besoin d’un prévisionnel de résultats précis : s’ils sont rassurés sur la rentabilité de l’entreprise, ils pourront restructurer les prêts et proposer un plan de financement adapté. Un plan de soutien sera bientôt annoncé par le gouvernement pour faciliter les solutions bancaires.

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